Jeudi 16 mai 2019 : St Omer et le marais Audomarois.
Météo excellente pour ce déplacement dans les « Hauts de France » ; le trajet s'est bien déroulé et l'arrêt petit déjeuner a été très apprécié. Le point noir est encore l'arrivée avec une demie heure en retard malgré un binôme de chauffeurs sympas et très professionnels.
Nous avons commencé par la visite de la coupole d'Helfaut-Wizernes, qui est un bunker de la Seconde Guerre mondiale, aujourd'hui centre d'histoire et de mémoire, Il fut construit par l'Allemagne nazie entre 1943 et 1944 pour servir de base de lancement pour les fusées V2 visant Londres et le Sud de l'Angleterre. La visite a été très intéressante et très instructive. Nous aurions aimé être guidés un peu plus car l'utilisation des audioguides et l'automatisme des calages n'est pas toujours facile.
Le restaurant a été très apprécié avec des plats régionaux excellents, un service efficace dans des locaux anciens mais relookés de façon moderne,
L'après midi, consacrée au marais audomarois (de St Omer) a aussi eu un grand succès avec une balade commentée en bateau électrique et une présentation excellente de la faune et de la flore des marais en général et du marais audomarois en particulier.
Il couvre une surface de 35 km2 (3 726 ha), ce qui en fait la plus vaste zone humide de la région. Son altitude est de 0 mètre. En 2008, il était composé d'environ 13 000 parcelles appartenant à environ 5 000 propriétaires. Il abritait alors 1 050 ha de prairies humides, 436 ha de terres maraîchères et 171 ha de roselières. Désigné zone Ramsar en septembre 2008, il a été déclaré par l'UNESCO le 28 mai 2013 « douzième Réserve de Biosphère française », après plus de trois années de procédure.
La Convention de Ramsar, officiellement Convention relative aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau, aussi couramment appelée convention sur les zones humides, est un traité international adopté le 2 février 1971 pour la conservation et l'utilisation durable des zones humides, qui vise à enrayer leur dégradation ou disparition, aujourd'hui et demain, en reconnaissant leurs fonctions écologiques ainsi que leur valeur économique, culturelle, scientifique et récréative.
Guy Bétaille et Gilles Briaux.
Coût : 75 €
Photos : Martine Gendron